Lors de la dernière session du Grand Conseil des 20 et 21 févreier, le POP a obtenu une belle victoire avec l’adoption du postulat demandant la régularisation des personnes sans statut légal.
Le POP est aussi intervenu lors des questions avec la demande d’Olivier Beroud qui voulait savoir où en est le dossier du site des soins aigus dans les Montagnes. Pour le popiste, la réponse non définitive du ministre de la Santé a suscité ce commentaire: « Il est urgent de disposer d’une option viable à long terme, que cela soit au Crêt-du-Locle ou éventuellement sur le site actuel. Cependant, il faut rester extrêmement vigilant. Un site de soins aigus doit demeurer dans les Montagnes. Ce point est non négociable ».
Quant à la discussion concernant le coût de la sécurité dans le canton suite aux réformes de la police, le Conseil d’État signale que « l’étude menée fait ressortir une grande stabilité dans l’évolution des coûts de sécurité. Cette stabilité est d’autant plus remarquable que les exigences en matière de sécurité ont augmenté de manière significative et que l’entrée en vigueur du Code de procédure pénale a fortement chargé les corps de police. Considérées globalement, les communes n’ont pas subi de pertes financières suite aux changements introduits par la loi sur la police (LPol) en 2015. Elles ont, au contraire, bénéficié du processus de police unique initié en 2006.
Dans ce contexte de stabilité des coûts de sécurité, les communes ont vu leur participation à ces charges diminuer de 40% (60% État) en 2005 à 21% (79% État) en 2022. Une étude BAK Basel de 2015 estimait cette part à 1/3 (2/3 État) en moyenne nationale.
Pour le popiste Armin Kapetanovic, « si les grandes communes sont souvent satisfaites de cette répartition des coûts, nous comprenons le sentiment d’un certain nombre de petites communes qui ont vécu le transfert d’un point d’impôt vers l’Etat sans forcément constater une différence sur le terrain. Un petit regret également : celui que les communes n’aient apparemment pas été consultées lors de la finalisation de ce rapport. Même si le Conseil d’état n’en avait pas l’obligation, il aurait été intéressant de connaître leur point de vue. »