Le Parti ouvrier Populaire du canton de Neuchâtel a validé ses listes le 25 février pour les élections fédérales de cet automne. Pour le Conseil des États, le conseiller national Denis de la Reussille sera accompagné de la députée Sarah Blum. Ce duo figurera aussi sur la liste du Conseil national avec le député et président cantonal Julien Gressot et Laurence Boegli, ancienne députée et sociologue. Le parti entend défendre avec énergie, compétences et conviction les intérêts des travailleurs et travailleuses sous la Coupole fédérale et participe ainsi à la diversité de la gauche.
La lutte contre la précarité et l’amélioration du pouvoir d’achat figurent au premier plan du programme du parti. « L’inflation touche davantage les personnes aux revenus modestes, notamment parce que les hausses des primes maladies et celles de l’énergie impactent durement le revenu disponible », étaye Julien Gressot, président du parti cantonal. Dans cet esprit, il plaide aussi pour une écologie sociale où les mesures de transitions écologiques soient d’abord financées par les plus fortunés.
De son côté, la députée Sarah Blum insiste sur la nécessité d’investir dans la formation : « Elle doit permettre aux jeunes de s’épanouir et leur offrir les moyens intellectuels leur permettant d’avoir une pensée critique. Elle ne doit en aucun cas se contenter de juste servir l’économie et de former des travailleuses et des travailleurs sans esprit critique. »
Quant au système de santé, « il est au bord de l’implosion. « Entre la pénurie de médecins, les assurances maladie et les coûts qui explosent, le système libéral a montré ses limites. Un changement radical s’impose. »
Autre thématique de premier plan, l’amélioration de la prévoyance sociale, comme le relève le conseiller national sortant Denis de la Reussille : « Les attaques contre les retraites de la droite précarisent les travailleurs et travailleuses qui ont travaillé toute une vie et qui partent à la retraite avec des rentes insuffisantes. Le PoP mettra tout en œuvre pour que la 13e rente AVS devienne réalité. Il se battra aussi avec énergie contre les hausses envisagées de l’âge de départ à la retraite que la droite voudrait adapter à l’espérance de vie. »
Quant à Laurence Boegli, elle plaide pour des mesures favorisant l’égalité : « Que ce soit pour offrir aux familles de nouvelles perspectives ou pour diminuer la pauvreté des familles monoparentales, il faut permettre aux femmes de gagner plus et aux hommes de s’occuper davantage de leurs enfants. Cela passe notamment par la réalisation de l’égalité salariale inscrite dans la Constitution fédérale, un soutien fédéral massif aux structures d’accueil afin que chaque enfant y bénéficie d’une place et la concrétisation du « tout travail mérite salaire » en rémunérant le travail de « care » (prise en charge et soins apportés aux enfants
et aux adultes). Pour permettre aux hommes de prendre leur place de père, Il faut rapidement dépasser l’aumône qui leur est faite avec 10 jours de congé et que la Suisse rattrape son retard en comparaison internationale en offrant un congé paternité d’au moins 13 semaines englobé dans un congé parental total de 38 semaines. »
Les candidat-e-s PoP s’engageront de toutes leurs forces au niveau fédéral pour éviter des réformes fiscales qui encouragent la concurrence entre les cantons ou qui vident les caisses de collectivités publiques.
Grâce à ce programme et ces candidat-e-s, le PoP entend jouer sa carte tant au National qu’aux Etats.
Pour plus de renseignements :
Denis de la Reussille, conseiller national et conseiller communal loclois,
Sarah Blum, présidente de groupe au Grand Conseil, 076 452 76 76
Julien Gressot : président du PoP neuchâtelois et député, 079 608 94 86
Laurence Boegli, sociologue et ancienne députée, 078 737 54 21