Malgré le siège perdu au National, le PoP n’a pas à rougir des résultats des élections fédérales.

Le PoP a hélas perdu son siège au National ce 22 octobre. Denis de la Reussille aura siégé durant 8 ans au National. Les militant-e-s l’ont remercié de son engagement. Julien Gressot, président du PoP, l’a remercié de son immense travail et sait qu’on pourra continuer à compter sur lui à l’avenir.

Durant la campagne, nous avons proposé les portraits vidéos de nos candidat-e-s aux élections fédérales réalisés par notre militant Fabien Cortat. Pour le Conseil des États, le conseiller national Denis de la Reussille sera accompagné de la députée Sarah Blum. Ce duo figure aussi sur la liste du Conseil national avec le député et président cantonal Julien Gressot et Laurence Boegli, ancienne députée et sociologue. Tu peux aussi découvrir leurs portraits dans le PoP Info qui vient de sortir. Le 22 octobre votons PoP pour n’oublier personne. Le POP défend avec énergie, compétence et conviction les intérêts des travailleuses et travailleurs sous la Coupole fédérale et contribue ainsi à la gauche combative.

Pour cette campagne, le PoP compte sur ses nombreux et nombreuses militant-e-s. Fidèle à ses valeurs, il travaille avec des professionnel-le-s de la région pour la production de ses moyens de communication. Ainsi, les photos sont de l’excellent Xavier Voirol et le travail graphique est assuré par les pros de Plates-Bandes, à la Chaux-de-Fonds.

Julien Gressot est député et président du PoP neuchâtelois, se positionne en faveur d’une meilleure intégration des personnes migrantes avec des projets comme la carte de citoyenneté et la régularisation des personnes sans statut légal et milite pour une culture accessible, la mise en place de politique environnementale socialement juste et la lutte contre la précarité.

 

Sarah Blum est la présidente du groupe VertPoP au Grand Conseil et vice-présidente du PoP du canton de Neuchâtel depuis 2016. Enseignante d’allemand et d’histoire, elle fait naturellement de la formation l’un de ses chevaux de bataille.

Denis de la Reussille, conseiller national sortant, a défendu le service public bec et ongles. Membre de la Commission des affaires étrangères, Denis s’est engagé pour le respect du droit international dans le dossier de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.

Laurence Boegli, députée durant 12 ans, l’actuelle co-cheffe de l’office cantonal de la politique familiale et de l’égalité est sociologue de formation. Elle s’engage avec conviction et détermination pour davantage de justice sociale, l’accès de chacun-e à la culture et l’égalité entre femmes et hommes.

La lutte pour le pouvoir d’achat est assurément le défi principal de notre société tout comme l’égalité et l’environnement.

Le nombre de personnes pauvres augmente en Suisse, alors qu’en parallèle les salaires et la fortune des plus riches explose! * Les hausses des prix de l’énergie, des primes maladies – qui ont plus que doublé depuis 1997 et l’introduction de la Lamal – et des denrées de base pèsent toujours plus sur les ménages.

*Selon l’Office fédérale de la statistique, en 2020, le taux de pauvreté touchait 8,5% de la population (contre 6,7% en 2014). Le risque de pauvreté menaçait environ 1,308 million de personnes en Suisse. Le nombre de millionnaires est lui passé de quelque 300 au milieu des années 1990 à près de 4000 en 2020.

821,8 milliards de francs suisses : c’est la fortune totale des 300 personnes les plus riches de Suisse en 2021. Leur richesse a augmenté de 115 milliards en une année.

 

Le PoP s’engage en faveur de l’Égalité

Que ce soit pour offrir aux familles de nouvelles perspectives, pour diminuer la pauvreté des familles monoparentales ou tout simplement pour que les femmes puissent être indépendantes, il est nécessaire de continuer la lutte pour une égalité des salaires et la reconnaissance du temps de travail non rémunéré. Il est aussi essentiel de revaloriser les métiers les moins payés qui sont majoritairement féminins.

Cela passe par

  • la réalisation de l’égalité salariale inscrite dans la Constitution fédérale et le renforcement des contrôles de l’égalité salariale dans les entreprises.;
  • un soutien fédéral massif aux crèches et parascolaires;
  • la concrétisation du « tout travail mérite salaire » en reconnaissant financièrement le travail de prise en charge et soins apportés aux enfants et aux adultes ;
  • un congé paternité d’au moins 13 semaines englobé dans un congé parental total de 38 semaines ;
  • le renforcement de la lutte contre le harcèlement et les violences domestiques.

Le PoP s’engage pour des conditions de travail dignes pour toutes et tous. Cela passe notamment par

  • l’instauration d’un salaire minimum au niveau national. Le PoP se battra donc contre la motion Ettlin soutenue par les élus PLR neuchâtelois, qui remet en cause les salaires minimaux cantonaux, favorisant ainsi la précarisation des travailleurs et travailleuses ;
  • des contrats à durée indéterminée ;
  • la possibilité de travailler à temps partiel, avec un salaire décent
  • une surveillance plus importante des conditions de travail, le respect des droits des apprenti-e-s et la lutte contre le dumping salarial ;
  • le renforcement de la protection de la santé et de la sécurité au travail, notamment en augmentant les contrôles sans préavis et les sanctions vis-à-vis des entreprises ;
  • l’interdiction de licenciements sans motifs valables et l’interdiction des abus du statut d’indépendant par des entreprises du type Uber ;

Pour des finances et une fiscalité équitables

Après le sauvetage indécent mais nécessaire de Crédit suisse pour limiter les pertes d’emplois , une meilleure surveillance des banques et de la place financière s’impose. Il n’est pas acceptable que les contribuables doivent voler au secours d’entreprises dont les dirigeant-e-s se sont enrichi-e-s pendant des années tout en les conduisant dans le mur.

De plus, sur le plan fiscal, nous nous engageons contre toute réforme encourageant la concurrence entre les cantons, les communes ou réduisant les impôts sur les grosses fortunes.

Ces dernières années, nous avons combattu avec succès les cadeaux fiscaux pour les plus aisés, mais l’appétit de la droite n’a pas de limite.

Nous souhaitons aussi une imposition à la source généralisée qui permet d’éviter les évasions fiscales.

Le PoP s’engage pour des retraites dignes 

Les attaques de la droite contre les retraites précarisent celles et ceux qui ont travaillé toute une vie et qui partent à la retraite avec des rentes dérisoires. Certes, la population âgée vit plus longtemps et est plus nombreuse, mais cela doit passer par une meilleure répartition des richesses pour financer dignement le repos bien mérité des aîné-e-s. 

  • Le PoP se battra avec énergie contre les hausses envisagées de l’âge de départ à la retraite que la droite voudrait adapter à l’espérance de vie. Il refuse la réforme du 2e pilier qui ne fait que péjorer les rentes.
  • Le PoP soutient l’amélioration du pouvoir d’achat grâce à la 13e rente AVS.

Le PoP se bat pour un service public de qualité

Un véritable service public n’oublie personne. La tendance actuelle de fermeture d’offices postaux et de guichets CFF au bénéfice de solutions en ligne ou d’agences intégrées dans des commerces n’est pas acceptable. Elle laisse sur le bord de la route celles et ceux qui peinent avec les outils numériques ou qui n’y ont pas accès.

Le PoP défend

  • le renforcement du service public au bénéfice de toutes et tous.

    Le PoP s’engage pour l’égalité des chances

    La formation doit permettre aux jeunes de s’épanouir et leur offrir les moyens intellectuels de développer une pensée critique.

    Le PoP s’engage pour

    • une formation gratuite pour toutes et tous, de l’école enfantine à la fin des études supérieures. Les droits des apprenti·es doivent absolument être mieux surveillés, développés et davantage respectés ;
    • l’égalité des chances qui nécessite également un système de bourses permettant à chaque jeune de mener la formation à laquelle il ou elle aspire ;
    • un cursus scolaire inclusif. Les pouvoirs publics doivent déployer les moyens financiers nécessaires.

        Pour une culture accessible

        La culture est indispensable pour s’ouvrir aux autres et se comprendre soi-même. Elle favorise la compréhension du monde ainsi que le dialogue entre les individus de tous horizons. Elle est donc un pilier essentiel de l’amélioration de nos sociétés. Or, dans notre système, elle est soumise à des impératifs de rentabilité qui l’empêchent souvent de remplir sa mission.

        Le PoP milite pour

        • une culture structurée autour de son objectif premier : l’élévation de l’individu et de la société ;
        • une culture accessible à toutes et tous et diversifiée ;
        • une culture qui puisse être présente partout, et donc pas uniquement soutenue par les cantons et les communes, mais aussi massivement encouragée par la Confédération.

              Un système de santé tourné vers les patient-e-s

              Le système de santé libéralisé est un échec !

               Le PoP se bat pour :

              • l’arrêt des coupures budgétaires dans le système de santé ;
              • l’arrêt des privatisations des services non soignants ;  
              • l’augmentation des budgets du service de la santé publique ; 
              • Suite à l’acceptation par le peuple de l’initiative pour des soins infirmiers forts, nous demandons sa mise en pratique pour une amélioration importante des conditions de travail des infirmiers et des infirmières.
              • Une caisse maladie unique avec des cotisations en fonction des revenus pour arrêter cette gestion absurde basée sur la concurrence entre les hôpitaux, les caisses maladie et l’État.
              • L’augmentation des budgets de formation des professionnel-le-s de la santé afin de cesser de puiser dans d’autre pays pour combler la pénurie de personnel.

              Pour une réforme de la place financière

              Après le sauvetage indécent, mais nécessaire, de Crédit Suisse pour limiter les pertes d’emplois, une meilleure sur­veillance des banques et de la place financière s’impose.

              Le POP propose de

              • renforcer les moyens et les pouvoirs de la FINMA ;
              • légiférer en tenant compte de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.

              Pour une fiscalité équitable

              Les impôts permettent de financer les infrastructures dont nous avons toutes et tous besoin.

              Sur le plan fiscal, le PoP s’engage

              • contre toute réforme encourageant la concurrence entre les cantons et les communes ;
              • contre les cadeaux fiscaux pour les plus aisé·es. Nous en avons contré plusieurs ces dernières années ;
              • pour une imposition à la source généralisée, qui permet d’éviter les évasions fiscales.

               

              Pour une écologie social 

              Un environnement sain constitue un droit essentiel pour tous les êtres humains de la planète. Il est crucial de le conserver durablement, si ce n’est pas déjà trop tard. La croissance économique illimitée constitue la principale cause de la dégradation de l’environnement et implique de repenser notre définition du bien-être.

              Le PoP veut

              • un contrôle public des ressources vitales, la sortie immédiate du nucléaire, le contrôle démocratique du secteur de l’énergie ;
              • des prix attractifs pour les transports publics ;
              • que le financement de la transition écologique soit porté par les plus fortuné·es.

              Pour des logements abordables

              Pouvoir se loger selon ses besoins est un droit fondamental.

              Pour défendre ce droit, le PoP considère que

              • le marché immobilier ne doit plus diriger seul le secteur des logements. Nous devons développer le principe coopératif sans but lucratif ;
              • les collectivités publiques se doivent de garantir une part conséquente de logements d’utilité publique.