15 novembre 2017

Formation

Formation

Le POP soutient une formation de qualité, émancipatrice, ouverte à toutes et tous. Le POP demande de faciliter l’octrois de bourses afin de garantir l’accès à l’éducation et de faire de la formation jusqu’à 18 ans un droit pour tous.

La régionalisation de l’école obligatoire montre ses limites : inégalité de traitement des élèves, voire des enseignants selon les cercles scolaires, au gré des finances communales ; difficultés du Département d’imposer ses directives, etc. Il est urgent de rétablir la cohésion d’une véritable école républicaine cantonale. Dans un premier temps, le POP déposera un postulat visant à garantir un soutien équitable aux élèves en difficulté dans l’ensemble du canton.

Concernant la formation professionnelle, le POP soutient les efforts du Conseil d’Etat de développement de la formation duale, dans la mesure où elle n’obéit pas seulement à un souci d’économies et aux lois du marché, mais aussi aux aspirations des jeunes. Cependant, force est de constater que l’essentiel des nouvelles places d’apprentissage est le fait des collectivités publiques et du parapublic. Le privé ne joue de loin pas encore le rôle formateur qu’on est en droit d’attendre de lui ; l’horlogerie en particulier est à la traîne. Il s’agit dès lors de mettre en place de nouvelles mesures incitatives, voire coercitives. Le POP fera des propositions en ce sens.

Le nombre de stagiaires en Suisse n’a jamais été aussi élevé. Si ce type d’expérience peut être intéressant, le temps de travail et le salaire ne sont souvent pas définis, et les stagiaires sont ainsi sujets à l’exploitation. Le POP revendique donc des conditions de travail réglementées pour les stagiaires, notamment au niveau des heures de travail, de la rémunération et de la sécurité au travail. L’expérience n’est pas un salaire.

Par ailleurs, le POP insiste sur la promesse faite par le Département de l’Education et de la Famille de ne pas fermer de classes de formation professionnelle à plein temps, tant que suffisamment de places d’apprentissage ne sont pas disponibles. Il semble bien que, dans la pratique, ce ne soit pas toujours le cas.

Enfin, le POP s’inquiète de l’intégration des jeunes défavorisés, spécialement des migrants. Les efforts actuels sont manifestement insuffisants ; il s’agit d’y remédier au plus vite en mettant en place des aides ciblées pour aider ces élèves et leur famille.

Pour garder sa place dans le paysage universitaire suisse et international, l’Université de Neuchâtel doit continuer à garantir une offre de cours attrayante, des classes à échelle humaine et une offre de logements accessibles pour les étudiants. Afin qu’elle puisse assurer son développement dans de bonnes conditions, il faut qu’elle puisse bénéficier rapidement d’un plan financier quadriennal, tel que le prévoit la nouvelle loi sur l’Université. Dans un contexte national de hausse des taxes universitaires, le POP se battra contre toute mesure qui ira dans ce sens et refuse que les économies se fassent sur le seul dos du corps administratif et intermédiaire.